L'enfer du dimanche (Any Given Sundays)

Coups de gueule

L'enfer du dimanche
(Any Given Sundays)

Genre	Fiction se déroulant dans le milieu sportif.
Remarques	Avis aux amateurs de gros bras, de sueurs, de chants païens, amateurs de football américain ou tout simplement de sport, ce film s'adresse à vous.
L'histoire	Oliver Stone, en mettant en scène une saison d'une équipe de football américain, les Sharks, nous plonge dans l'univers impitoyable du sport de haut niveau. Les scènes sont filmées de sorte que l'on soit directement sur le terrain, au milieu des joueurs, comme si on y était. On voit "nos coéquipiers" être à tours de rôles plaqués en bonne et due forme et sacquer à leur tour le quarter back de l'équipe adverse. Les touch down défilent. Al Pacino est le coach de cette équipe qui est au plus mal. En effet, elle a déjà perdu 3 matchs successif et s'apprête à perdre son 4ème match consécutif. A la tête de cette équipe se trouve Cameron Diaz, qui s'est retrouvée à ce poste à la succession de son père décédé. La collaboration n'est pas évidente entre la nouvelle directrice et le coach qui fait partie du club depuis de longues années et a déjà permis aux Sharks de décrocher quelques trophées.
Ce qu'en pense Mr. Pat	Le réalisateur dénonce ici le pouvoir de l'argent et des médias, en particulier la télévision sur le sport. Jusqu'où sommes nous prêt à aller pour le spectacle? La vie d'un athlète de haut niveau n'est-elle pas plus importante que le nombre de spectateurs, ou la satisfaction d'un sponsor? Il y a aussi le choc des générations, tant du côté du management que sur le terrain où les héros de hier se retrouve face aux héros d'aujourd'hui qui n'ont plus les mêmes valeurs et cherchent à échapper à l'ombre du passé. Au final, c'est le sport qui en sort grandi.
Le mot de la fin	On a là, un très bon film qui bouge avec la petite touche d'Oliver Stone, où lors d'un match, on assiste à une blessure que certains trouveront un peu gore.

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