Les coups de Geule de Mr. Pat

 

Les pubs diAx

 

Vous avez sans doute tous vu la pub diAx pour leur réseau mobile, vantant la qualité du son de ce dernier; celle où une femme appelle, sur son portable, son mari ou du moins, on suppose que c'est le cas. Celui-ci est dans une villa, on suppose que c'est la leur, et regarde la télévision, lorsqu'il reçoit l'appelle de sa femme. Au même moment, on sonne à la porte. Le mari pose son téléphone qui est également un mobile et va ouvrir. Lorqu'il ouvre, il découvre une religieuse. Pendant ce temps, sa femme entend par l'intermédiaire du mobile un homme et une femme se saluer et s'embrasser. Le son provient de la télévision, mais certaine de l'infidélité de son mari, elle fonce chez elle et découvrant la religieuse, lui donne une baffe et regarde son mari d'un air de dégoût. Pour une pub vantant la qualité du son d'un réseau mobile, on aurait pu faire mieux. En effet, malgré la qualité du son tant vantée, la femme est incapable de faire la différence entre la voix de son mari et d'un acteur quelconque de télévision.

 

Les cinémas sur Genève

 

Vous savez sans doutes tous que Genève est la ville possédant le plus de cinéma par habitants de toute la Suisse. Avec plus d'une quarantaine de salles: 10 salles à Ciné Village, une douzaine de salles Métorciné et une quinzaine de salles faisant partie du groupement des cinémas genevois, il est néanmoins impossible, pour un nombre grandissant de films, de trouver une séance après 20h00 qui ne soit pas en version originale. Je veux bien que la concurrence faisant rage sur Genève, qu'une programmation tentant d'attirer le plus de monde possible soit de mise, et que Genève étant une ville internationale qu'on tente d'attirer les non-francophones dans les très belles salles obscures de la ville, mais de là à obliger les genevois à aller à Archamps, afin de voir le film qu'ils ont choisi en français, je trouves cela dommage: autant pour l'économie locale que pour le plaisir de résider sur Genève.

 

Le Football

 

Je suis de plus en plus déçu par le football. N'étant pas un très grand amateur de ce sport à la base, je ne regardes que les grands événements tel que la coupe du monde et l'Euro, mais plus j'en voie, plus je trouve que le foot est pourri. Les enjeux économiques ont surpassé et de loin tout l'attrait sportif et festif de cette discipline reine. Le comble a été atteint lorsque l'Afrique du Sud s'est vue refusé le mondial de 2006 au profit de l'Allemagne, alors que l'Afrique du Sud avait montré un excellent projet, voir même le meilleur. Là aussi les enjeux économiques l'ont emporté, à coups de menaces et de dessous de table. Espérons au moins que ce ne sera pas l'Allemagne qui remportera cette coupe, sinon, je crains de ne plus jamais apprécier ce sport.

 

Les performances des processeurs

 

On a pu apprendre il y a quelques mois que le gigahertz a été atteint pour la fréquence des processeurs AMD Athlon, suivit de peu par les Pentium d'Intel. Mais à quoi sert toute cette débauche de technique, afin d'atteindre cette limite jugée, il y a peu comme inatteignable ? Pour la secrétaire moyenne, on nous promet que sa toute nouvelle version de "Word 2xxx" ira plus vite, mais elle ne peut pas aller plus vite que le rythme de frappe de la secrétaire, ce que faisait déjà la famille des x86. La seule utilisation grand publique nécessitant autant de puissance est le jeu. Ensuite, la fréquence n'est qu'une des nombreuses caractéristiques définissant les performances d'un processeur. Et bien que le processeur soit la pièce maîtresse d'un ordinateur, il est néanmoins fortement dépendant de l'environnement dans lequel il travail, et des performances de ses assistants, comme par exemple le disque dur, la mémoire RAM, la carte graphique et la carte son. On pourrait comparer la fréquence d'un processeur à la vitesse maximal d'une voiture. Or, ce n'est pas pour cette dernière caractéristique qu'on achète ou non une voiture. Si on ne considère que du point de vue des performances, on prendra en compte également l'accélération, la reprise, la consommation, etc. Ces données ne sont la plus part du temps pas fournies ou de façon très vague, car elles sont difficilement déterminable. Quant à la consommation, ce n'est qu'à la réception de votre facture d'électricité que vous constaterez avec un peu de chance dans toute les fluctuation que votre consommation a augmenté. En gardant la comparaison avec la voiture, que celle-ci puisse atteindre les 400 km/h en ligne droite, alors que vous savez pertinemment que vous allez roulez uniquement en ville où la vitesse est limitée à 50 km/h, ou sur une autoroute à 120 km/h, vous n'atteindrez jamais cette limite. Sur un processeur, c'est un peu la même chose. Alors à quoi bon avoir le potentiel d'atteindre une vitesse qui dans la pratique ne sera jamais atteinte ? Il reste, comme pour la voiture, la satisfaction qu'il serait théoriquement possible de le faire.

 

La vache folle

 

On nous fait un fromage sur la polémique de la vache folle. Des parents vont jusqu'à retirer leurs enfants des cantines scolaires, certains cantons interdisent le bœuf dans les cantines, les consommateurs sont pris de panique. Mais quel vent de folie envahie l'europe ? Alors que tout le monde est d'accord pour dire qu'on a jamais bénéficié d'une telle hygiène pour les produits alimentaires, comment une telle crise a pu survenir ? Je ne vais pas dire ici qu'il n'y a pas de problème, ni qu'il est normal que des animaux initialement herbivores se retrouvent à ingurgiter des farines animales, mais je voulais simplement mettre le doigt sur un autre problème, dont on ne parle moins, puisque pour celui-là, nous sommes tous responsable: ce n'est pas uniquement la faute des paysans, ou des industriels qui cherchant à augmenter leurs bénéfices s'adonnent à des pratiques d'un goût douteux; il s'agit de la pollution en générale. On n'y pense pas, ou plutôt, on n'a pas envie de se remettre en question, mais la pollution que l'on génère quotidiennement avec sa voiture, en jetant à la poubelle des tonnes de déchets les plus divers, etc., est bien réelle. Et indirectement, nous récoltons ce que l'on a semé, car elle se traduit par des pluies acides, des pluies toxiques qui touchent nos cultures que nous consommons directement ou indirectement lorsque c'est notre bétail qui en est nourri, et les prés dans lesquels broutent nos troupeaux. Alors pensons y ! Et que cela ne vous empêche pas de manger ce qu'il vous plaît !