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Genre |
Thriller français. |
Remarques |
Pour son retour aux commandes, Mathieu Kassovitz s'appuie sur un scénario tiré du roman de Jean-Christophe Grangé qui a personnellement participé à son adaptation, assisté de Mathieu. Les Rivières Pourpres mettent en scène un grand nom du cinéma français, internationalement reconnu: Jean Reno, et un acteur montant arrivant à maturité: Vincent Cassel, sans oublier Nadia Farès. Le but avoué de ce film est de faire aussi bien, sinon mieux que "Seven". L'ambiance est très sombre pour ce thriller français essayant de ressembler à son grand frère américain. |
L'histoire |
Dès l'introduction, on a droit à quelques prises de vues mettant en scène un cadavre autour duquel la caméra se promène, tout en s'éloignant, pour laisser apparaître finalement au grand jour tous les détails. Là, aussi, il vaut mieux ne pas avoir trop forcé sur le buffet avant de venir. La police locale n'ayant jamais eu à faire à un tel cas, le cadavre ayant été mutilé: les mains amputées, les globes oculaires ayant été retirés chirurgicalement et le corps ayant été lacéré, et placé en position ftale, elle fait appelle aux services de l'inspecteur Pierre Niemans (Jean Reno), dont la réputation n'est plus à faire. Le cadavre a été retrouvé par une jeune alpiniste (Nadia Farès) près d'une université basée sur le principe d'une communauté, dotée de son propre hôpital et capable de vivre en autarcie pendant des mois. A quelques 800 kilomètres de là, le jeune inspecteur Max Kerkérian (Vincent Cassel) enquête lui, sur la profanation d'une tombe, à première vue par des skinheads, ainsi que sur une plainte pour effraction dans une école. Les deux affaires semblent complètement sans rapport de prime abord. Max Kerkérain, à la recherche de la mère de la fillette dont on a tenté de profaner la tombe, finira par se retrouver sur la route de Niemans. Ce dernier n'appréciera pas la venue du nouveau, préférant travailler d'ordinaire seul. |
Ce qu'en pense Mr. Pat |
Mathieu Kassovitz nous livre là, un bon thriller, évoluant avec un rythme saccadé, tentant ainsi de donner une impression de terreur au spectateur. Jean Reno incarne à la perfection l'inspecteur Niemans. Le personnage interprété par Nadia Farès, initialement peu présente, se révèle être un personnage clef dans l'intrigue. Seul Vincent Cassel semble être par moment un peu hors sujet, sans doute à cause de quelques remarques sur les jeunes banlieusards servis à toutes les sauces par Kassovitz. |
Le mot de la fin |
Au final, on a droit à un bon polar français, avec deux bémol néanmoins: un rythme un peu trop cassé par moment, et une fin un peu bâclée et manquant de piment par rapport au reste du film. |
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