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Shaft

 

Genre

Policier black.

Remarques

On nous ressortant un film qui à son époque avait connu un franc succès, John Singleton, nous replonge dans l'ambiance des années 80, pour le meilleur et aussi le pire. Tout y est: la musique rétro à souhait, le héron intouchable tout droit, les vilains pas beaux, sans oublier les traîtres, les flics véreux, etc.

L'histoire

John Shaft (Samuel L. Jackson) est un officier de la police new-yorkaise. Il enquête sur le meurtre sauvage d'un jeune noir à la sortie d'un bar. Très rapidement, suite à la désignation du regard, par une jeune serveuse Diane (Toni Colette), John fait embarquer Walter Wade Jr (Christian Bale), fils d'un grand promoteur immobilier. La jeune serveuse ayant reçu des menaces disparaît de la circulation, et Walter parvient à sortir de prison sous caution et va se réfugier en Suisse. Deux ans plus tard, Shaft travaillant à la brigade des stupéfiants met Peoples Hernandez (Jeffrey Wright), en garde à vue, sans espoir de pouvoir le garder très longtemps derrière les barreaux. Peoples est le chef de la Mafia latino locale et règne en maître sur son quartier. Le même jour, Shaft avertit du retour de Walter lui met la main dessus à sa descente de son avion privé et l'embarque au poste. Là, pendant la nuit, People et Walter font connaissance. Lorsque Wade est à nouveau libéré sous caution, malgré les injonctions des avocats des plaignants, Shaft démissionne de la police, afin de ne plus être soumis au système judiciaire. Plus tard, Walter confie la mission à Peoples de liquider Diane, le seul témoin du meurtre. Aidé par son indique, un petit escroc, une ancienne collègue Carmen (Vanessa Williams) et un privé, Shaft va régler ses comptes avec Wade.

Ce qu'en pense Mr. Pat

Shaft est un film sympa, avec un super-héro qui ne faiblit jamais. Il est construit sur les principes des films des années 80, avec des héros droits et justes, des traîtres au comportement prévisible, un peu trop même, et des méchants à la psychologie simpliste afin de ne pas perdre le spectateur lambda, dans des revirements de comportements subtiles. C'est par cette construction parfois un peu simpliste que le film s'adresse ainsi à un très large public, quitte à décevoir les plus avertis et les plus exigeants.

Le mot de la fin

En bref, Shaft est un film qui plaira aux inconditionnels de la série Starsky et Hutch et autres du même acabit et rebutera ceux plus habitués aux scénaris plus recherchés et plus complexes.
 
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