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U-571

 

Genre

Combat sous-marin sur fond historique.

Remarques

Le petit dernier de Jonathan Mostow nous replonge au temps de la seconde guerre mondiale, en nous contant les faits héroïques d'un petit groupe d'homme de la marine américaine, qui au péril de leur vie sont parvenu à dérober une machine permettant aux allemands de crypter leurs messages. Tourné uniquement avec des effets spéciaux à l'ancienne, sans faire appel au numérique, ce film nous fait (re)vivre les longs moments angoissant à attendre que les torpilles ou les mines passent, en priant pour qu'elles ne causent pas de dégâts trop important au sous-marin.

L'histoire

L'histoire se déroule au printemps 1942. Les sous-marins allemands s'en donnent à cœur joie, en coulant les navires marchants américains tentant de traverser l'Atlantique coupant ainsi l'Europe de tout réapprovisionnement. Alors qu'ils fêtent la destruction d'un nouveau bateau, l'équipage de l'U-571, un sous-marin allemand, se retrouvent dans une situation critique, suite à l'attaque de leur navire par la marine anglaise. Un équipage américain est alors envoyé à sa rencontre, dans un sous-marin aux couleurs nazies, afin de s'emparer du précieux codeur. Parmi les membres de ce commando, on trouve le lieutenant Mike Dahlgren (Bill Paxton), le jeune, et ambitieux lieutenant Andrew Tyler (Matthew McConaughey), le Major Coonan (David Keith) et un vétéran de la première guerre, le chef Klough (Harvey Keitel). Malgré les mauvaises conditions ambiantes, la mission est accomplie. Mais, au moment de repartir, en laissant le vaisseau allemand prêt à être sabordé, le navire américain est détruit. Les survivants se voient alors dans l'obligation de retourner à bord du sous-marin allemand. Il s'en suit une série de courses poursuites à bord d'un navire en piteux état, dont toutes les instructions sont en allemand, avec une poignée d'homme seulement pour le manœuvrer.

Ce qu'en pense Mr. Pat

Comme il faut rendre à César, ce qui est à César, il me faut signaler qu'initialement, les premiers engins de codage allemands ont été dérobé par des britanniques. Mais si le film se permet quelques variations, et vante la force et la précision des hommes de la marine américaine, l'hommage qui est rendu aux hommes ayant participé à ces opérations apporte les rectifications nécessaires. Les effets spéciaux sont de très bonnes factures, même si je ne suis pas convaincu qu'une simple torpille puisse à elle seule couper en deux un paquebot. Il faut encore noté la présence à l'écran du chanteur Jon Bon Jovi, dans un petit rôle à l'écoute du sonar.

Le mot de la fin

Au final, ce film est angoissant à souhait et dans la digne lignée de "A la poursuite d'octobre rouge" et "U.S.S. Alabama". Claustrophobes s'abstenir...
 
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