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Le pacte des loups

 

Genre

Film fantastique français à grand spectacle.

Remarques

Après nous avoir gratifié de l'excellent "Crying Freeman", Christophe Gans revient avec un film au budget et au casting impressionnant qui n'a pratiquement plus rien à envier à ses concurrents d'outre Atlantique. l'histoire est basé sur une histoire vraie, de nombreuses victimes de la bête ayant été trouvées: principalement des femmes et des enfants.

L'histoire

C'est vers 1765 qu'est apparu en pays de Gévaudan, la bête. Alors que la bête sévit déjà depuis deux ans, le chevalier Grégoire de Fronsac (Samuel Le Bihan) est envoyé par le rois Louis XV pour mettre fin à la terreur qu'elle engendre. Elle devra être tuée, empaillée et envoyée au rois pour études. Fronsac est un naturaliste qui a déjà beaucoup voyagé. Il est accompagné par son frère de sang, Mani (Mark Dacascos) un indien Mohawk qui lui a sauvé la vie au cours de son séjour en Amérique. Sur place, Fronsac, fait la connaissance de la famille de Morengias, tout particulièrement de Marianne de Morangias (Emilie Dequenne), dont il tombe amoureux. Son frère Jean-François (Vincent Cassel) personnage tourmenté amoureux de sa propre sœur, amputé d'un bras à la suite d'une mésaventure avec un ours est un noble manipulateur et manipulé ayant plus à dire qu'il ne le laisse paraître. Fronsac repoussé par Marianne, prend pour maîtresse, une mystérieuse prostituée du nom de Sylvia (Monica Bellucci). Toute l'histoire nous est contée par le marquis Thomas D’Apcher (Jérémie Rénier), plusieurs années après les faits, au cours de la révolution, alors qu'il est sur le point d'être pris par les révolutionnaires et conduit à la potence.

Ce qu'en pense Mr. Pat

Le film prend du temps à se mettre en place: la première moitié fait le portrait des nombreux intervenants et des liens qui les lient, pour finalement se terminer brutalement.
Mélangeant cinéma de cape et d'épées, conte et légende, combats martiaux, fantastique et historique, et romance impossible, le pacte des loups finit par perdre sa saveur et laisse le spectateur averti perplexe.
De plus Gans ne peut s'empêcher de donner une explication politique au phénomène de la bête, alors que personne n'a pu dire jusqu'alors ce que c'était.

Le mot de la fin

Au final, Le pacte des loups est un bon divertissement, si on se contente de le prendre comme tel. Pour le spectacle, bien que de grands progrès aient été faits, il reste encore du chemin pour pouvoir concurrencer des films comme l'excellent "Sleepy Hollow"... Gageons que le cinéma français y parviendra un jour, ou finira par trouver sa propre voie.
 
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