Un monde meilleur

Coups de gueule

Vidocq

Genre	Polar noir en redingote.
Remarques	Jean-Christophe Comar, alias Pitof, virtuose des effets spéciaux ("Les Visiteurs", "Alien IV: La résurrection"), se met au numérique et nous offre un Vidocq sombre, un croisement entre Batman, La cité des enfants perdus et le jeu alone in the dark.
L'histoire	Vidocq (Gérard Depardieu) ex-policier de renom, et son associé Nimier (Moussa Maaskri) délinquant reconverti sont sur la trace d'un mystérieux inconnu qui serait à l'origine de la mort étrange de trois notables de la ville, tous frappés par la foudre. Le préfet (André Dussolier) presse sont monde, afin de résoudre rapidement cette énigme. Vidocq est sur une piste périlleuse sur laquelle il préfère s'engager seul. Mais cela, entraînera sa disparition, lors de sa confrontation avec "l'Alchimiste", un bandit masqué, dont on dit que celui qui voit son reflet dans le miroir qui lui sert de masque perdra son âme. Suite à la disparition de Vidocq, un jeune journaliste, Étienne Boisset (Guillaume Canet) se disant biographe du défunt, se met à la recherche de l'assassin de Vidocq. Étrangement, toutes les personnes qu'il interroge trouvent la mort quelques temps après son passage. La piste que suit Boisset, le mène à la belle Préah (Ignès Sastre). Cette dernière, Nimier et Étienne poursuivent les recherches.
Ce qu'en pense Mr. Pat	Passé le premier stade d'accommodation, au cadrage serré, à la profondeur de champs offerte par le numérique, à l'ambiance sombre et mystérieuse et aux mouvements rapides de la caméra, on finit par se laisser envoûter par l'intrigue. Ce Vidocq beigne complètement dans une ambiance noire, dans la lignée de la cité des enfants perdus, de dark city et du premier épisode de Batman. La scène d'introduction est superbement filmée et digne d'un des meilleurs jeu de combat du moment, comme Tekken. On y voit Vidocq affronter "l'Alchimiste" virevoltant et sautant dans toutes les directions, dans une fonderie. La profondeur de champs et les couleurs sont à couper le souffle.
Le mot de la fin	Un film qui plaira aux amateurs du genre, une belle performance technique et artistique, mais qui ne saurait convaincre un très large public, tant il est peu commun.

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